Médiadour était en repérage au Carnaval del Toro
Troisième voyage à « Ciudad », comme on dit. Le premier a eu lieu voilà 22 ans ! Au programme, encierros, capéas, rencontres, visite de musée et repérages pour l’année prochaine. Les rencontres ont été nombreuses, comme les amis de la Peña Emilio Oliva de Béziers, ceux de Debarrak Txoko Taurino, de Deba en Guipúzkoa, les coureurs de Téthieu et ceux d’Acarte. Ils sont inévitables car ils sont partout, Acarte, comme Téthieu.
Sans oublier le musée taurin privé de l’amigo Emilio. Ah ! Quelle heureuse surprise ! Le seul musée taurin, à notre connaissance, qui consacre une partie aux coureurs d’encierros et aux recortadores. Son musée est une très agréable découverte. Emilio est un grand aficionado et un connaisseur. Avec lui, l’adage “el mejor aficionado es el que más tauromaquias le caben en la cabeza » prend tout son sens.
Que dire de cette édition du Carnaval del Toro ? Il n’a pas dérogé à la règle, avec des accidents sérieux, mais aussi des triomphes.
Julen Madina a couru son premier encierro à Ciudad Rodrigo. Pour son régal et pour celui de ceux qui le suivent. Les photographes l’auront toujours sur leurs clichés car il court toujours près du taureau. Qu’on le veuille ou non, il est là, tout près.
Julen s’est régalé car, dit-il, « à Ciudad Rodrigo, il n’y a pas de pression ». On n’est pas à Pampelune… Pas de presse dès la course finie, pas de photographes, pas de radios. Pas d’interview improvisée. Par contre, des « vamos a echar un pote » et des « sobremesas » agréables et un partage constant d’émotions et de joie de vivre.
Cela faisait 22 ans.
A faire et à refaire ; à voir et à revoir… l’année prochaine avec le CTA !