La tauromachie navarraise
La première tauromachie est née en Navarre. Elle était athlétique sportive et voyait les hommes confrontés aux taureaux de caste navarraise, l’une des castes historiques et fondatrices des encastes de taureaux de combat actuels.
Les taureaux navarrais ont atteint une telle renommée qu’au XVIIIème siècle, les arènes de Madrid avaient deux portes pour le toril. Au-dessus du premier était inscrit « Toros de Castilla ». Au-dessus de l’autre, « Toros de Navarra ».
De cette époque, on retient surtout Bernardo Alcalde, « El Licenciado de Falces« , ecclésiastique de son état, qui fut le premier à poser les banderilles à deux mains dans les arènes de Pampelune… à un taureau de caste navarraise ! Un autre monde, un autre âge, des coutumes différentes !
La tauromachie andalouse
Ensuite est née le toreo artistique et créateur andalou, créant deux écoles aux concepts opposé : celle de Pedro Romero à Ronda, plus austère, et celle de Francisco Montes « Paquiro » à Séville, maniérée et esthétique.
Ce toreo qui réclamait des taureaux plus collaborateurs ont mené à la presque disparition de lacste navarraise, lorsque, au tout début du XXème siècle, les toreros vedettes ont refusé de les combattre. Face aux picadors, ils faisaient parfois le tour du cheval pour viser le cavalier sur le cheval, par la gauche !
Certains sont fameux et il est possible de voir à Pampelune la tête du taureau Llavero qui prit 53 piques le 14 octobre 1860 à Saragosse. Il tua 14 chevaux ! Il faut grâcié mais succomba à ses blessures.